Les Fusillés pour l'exemple
La dénonciation des injustices commises par les tribunaux militaires durant la Première Guerre mondiale a été l’un des grands combats de la Ligue des droits de l’Homme, dans le prolongement de l’affaire Dreyfus. Il a permis d’obtenir jusqu’en 1935 la réhabilitation d’une Cinquantaine de fusillés pour l’exemple.
Depuis cette date, l’engagement de la Ligue pour la mémoire de ces « fusillés par erreur » comme l’écrivait Jean Galtier-Boissière dans le Crapouillot d’Août 1934 n’a pas cessé.
Les premières déclarations en 1998 du Premier Ministre Lionel Jospin demandant qu'ils réintègrent pleinement notre mémoire collective nationale,
le discours du Président Nicolas Sarkozy en 2008 rendant hommage à ces hommes qui étaient allés jusqu'à l'extrême limite de leurs forces.
la célébration du centenaire de la bataille du Chemin des dames en présence du Chef de l’État, François Hollande, montrent que le combat mené depuis des décennies n’a pas été vain.
C’est dans le cadre de ce combat que la délégation régionale de la Ligue des droits de l’Homme a créé en 2015 un groupe de travail, autour de la mémoire des « fusillés pour l’exemple » originaires du Nord-Pas-de-Calais.
Il s’est fixé comme missions : identifier ces fusillés, rechercher leur famille, faire inscrire leur nom sur le monument aux morts de leur commune d’origine.
Pour contribuer à la réintégration de ces fusillés pour l’exemple dans la mémoire nationale et effacer l’opprobre dont ils ont été victimes, le groupe de travail de la LDH a décidé d’organiser des expositions, des conférence ou toutes autres manifestations.
Conférence de Maryvonne Urbanik, historienne, membre de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)
De 20:33 à 22:33