Choisir comment travailler, c’est choisir sa santé
Publié par Ikram Ben Moussati, le 28 février 2023 670
Dans notre société, nous recherchons une bonne qualité de l’alimentation tout en préservant l’environnement. Quand on parle de fabrication d’aliment, on pense à nos chers agriculteurs exploitants les sols, mais pensons-nous à leur santé ?
La prévention :
La prévention est selon l'OMS en 1948, « l'ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ». Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.
On vit dans une société, où la qualité alimentaire est fortement recherchée, et pour cela nos agriculteurs utilisent des produits phytosanitaires afin de préserver un bon aliment, malheureusement à fort dosage, celle ci peut impacter la santé du producteur.
Alors quand on pense à la qualité alimentaire, qui s’en occupe, on va s’orienter auprès de nos agriculteurs, les agriculteurs sont beaucoup exposés aux produits phytosanitaires, aux intrants chimiques (tels que les pesticides par exemple), connaissent ils les risques médicaux due à une forte exposition à celles-ci, comment éviter le risque chimique (qui est l’objectif majeur)?
Pour répondre à celle ci, les préventeurs ont une place importante, la relation entre les préventeurs et les agriculteurs doit alors être homogène, pour une bonne prévention des risques et pour le bien physique des agriculteurs.
Pour répondre à cette prévention, il existe plusieurs pistes d’actions, comme :
- « Éviter les risques » (faire attention au produit et à la dose utiliser) ;
- « Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités » (se questionner’ phase au risque/phases d’exposition)
- « Combattre les risques à la source » (trouver des solutions pour la mise en place de prévention durable)
- « Adapter le travail à l’homme » (adapter les postes de travail, les équipements, ainsi que les méthodes)
- « Tenir compte de l’état d’évolution de la technique » (assurer une veille des moyens de prévention mis en place)
- « Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou moins dangereux » (un choix de produit moins dangereux)
- « Planifier la prévention » (intégrer un ensemble cohérent, de technique, d’organisation, de conditions de travail, une bonne relation sociale et ambiance sont importants pour une bonne prévention à présenter aux producteurs)
- « Prendre des mesures de protection collective » (donner des mesures de protection collective contribuant aux mesures de protection individuelle)
- « Donner les instructions appropriées aux travailleurs » (pour celle-ci il faudra établir une formation).
Pour conclure, les producteurs ont besoin d’accompagnements niveau prévention, mise en place d’actions collectives et individuelles, leurs permettants de limiter l’exposition aux intrants chimiques, et donc limiter les risques sanitaires pour nos producteurs. Pour une efficacité sur la sécurité et la santé au travail, il faut un accompagnement transcidplinaire ainsi que pluridisciplinaire.
Exemple d’affiche de prévention aux risques sanitaires agricoles.
Source : Gallien, M. (2020). Producing quality food while protecting health : how preventers help change habits. Environnement Risques Santé, 19(2), 101‑105. https://doi.org/10.1684/ers.2020.1411
Rédaction de l’article par Ikram Ben moussati, étudiante en Master MEEF ESDD2i (Education à la Santé et au Développement Durable : interroger et intervenir) à l’INSPE d’Amiens.
Crédit photos : https://pixabay.com/fr/images/search/famille/?manual_search=1 / Ikram Ben moussati - creation via le logiciel de Canva.