3 startups pour créer la mobilité zéro carbone sur le campus de l'université de Lille
Publié par Université de Lille, le 9 décembre 2016 2.2k
Le campus de l’université de Lille, Sciences et Technologies accueille chaque jour 25 000 personnes, s’étend sur 110 hectares et est desservi par un métro et une autoroute.
Dans le cadre de son développement et de la rénovation de ses infrastructures, l'Université de Lille souhaite repenser les modes de circulation à l'intérieur du campus, et promouvoir des modes de déplacement doux, zéro carbone. C'est pourquoi, avec la CCI Nord de France et laCaisse des Dépôts, l'Université de Lille et ENGIE Inéo ont lancé un appel à projets pour identifier des solutions de mobilité zéro carbone pour le campus.
18 startups ont répondu à cet appel à projets avec des propositions très diverses. Après une première sélection par le jury, 4 finalistes étaient encore en lice le 7 octobre pour la finale :
- Rool’In, une roue électrique qui permet de transformer n’importe quel vélo en vélo électrique
- K-Ryole, une remorque électrique intelligente pour vélo qui permet de transporter jusqu’à 250 kilos sans effort
- Samocat, des trottinettes électriques en libre service avec station de recharge
- 2R Aventure qui propose un accompagnement de projet global pour développer une mobilité douce à l’échelle du campus
Les solutions présentées étaient toutes de haut niveau et répondaient au besoin de l’université. Le jury a donc finalement choisi trois lauréats qui travailleront ensemble au développement de l'offre de mobilité douce de l'Université.
Parmi ces 3 lauréats, 2R Aventures sera en quelque sorte l’ensemblier, avec une vision globale qui permettra d’intégrer également les étudiants dans cette dynamique, et deux lauréats avec une approche plus « outils » : Samocat, dont les trottinettes électriques ont un côté ludique susceptible d’attirer les étudiants, et K-Ryole, que le jury a estimé très porteur pour tous les services techniques de l’université. Qu'il s'agisse de transport des déchets, des agents de maintenance, de livraison plateaux repas, ces services représentent des flux de mobilité importants sur le campus, même s’ils sont peu visibles. La remorque de K-Ryole représente donc une alternative zéro carbone très intéressante.
L’université va animer le comité de pilotage du projet avec les partenaires voire l’héberger, la CCIva identifiera des sources de financement pour le dispositif, la Caisse des Dépôts utilisera son réseau pour le maillage entre outils financiers et partenaires.Le premier comité de pilotage aura lieu le 9 novembre et devra imaginer le développement de ce nouveau service et la création de l’offre mobilité zéro carbone sur le campus. ENGIE Ineoapportera son expertise technique dans le développement du projet et un relais auprès des acteurs de l’innovation au sein d’ENGIEUne mise en place progressive courant 2017
Dès le 1er trimestre 2017 l’objectif est de mettre progressivement en place les services de mobilité douce au sein du campus avec notamment :
- un point fixe : un atelier d entretien vélo, en développant la collaboration des étudiants et pourquoi pas l’intergénérationnel
- un ou plusieurs points de distribution de la trottinette électrique
- une phase de sensibilisation / médiation auprès des différents corps de l’université : étudiants, professeurs, salariés, etc… pour les amener à adopter ces nouveaux modes de mobilité.
A noter, le 4ème finaliste, Rool'In, s'il n’a pas gagné l’appel à projets a cependant été sélectionné par l'université de Lille qui a proposé à la startup la mise à disposition de chercheurs pour ses besoins de R&D.
Au cours de la sélection des finalistes, en complément des 4 finalistes, l’Université de Lille avait retenu 4 autres réponses, qui, si elles ne répondaient pas directement à la problématique de la mobilité à l’intérieur du campus, intéressaient l’Université puisqu’ils proposaient des solutions de mobilité pour arriver jusqu’au campus.
Sur les 18 startups ayant répondu à l’appel à projets, ce sont donc au final 8 d’entre elles qui, d’une manière ou d’une autre, vont pouvoir développer des collaborations avec l’Université et les partenaires de cet appel à projets.
Source : Christine Leroy